Yeeeeppeeee, l’indice de réparabilité est arrivé depuis le 1er janvier !
Ici, grande satisfaction. Joie. Bonheur. On a l’état d’esprit de cette tête de chien qui s’agite sur la plage arrière de la voiture : on est happy.
On attendait ça avec impatience, car c’est vraiment un grand pas dans la lutte contre l’obsolescence programmée.
Alors voilà, pour ceux qui ne le savent pas : le gouvernement nous a concocté une petite loi depuis le 1er janvier qui oblige les constructeurs et les fabricants d’appareils ménagers et électroniques à nous indiquer si on pourra les réparer facilement en cas de panne.
Avant, le seul moyen de savoir était de consulter une voyante ou de se plonger dans les méandres des forums de consommateurs bricoleurs.
Maintenant il suffit de regarder l’étiquette quand vous achetez votre appareil pour avoir l’info.
Que dit l’indice de réparabilité ?
Il nous indique si on va pouvoir réparer facilement son appareil ou non.
Ce qu’il faut retenir aujourd’hui : la note maximale est dix, et pour nous faciliter la lecture on a des couleurs du rouge au vert.
Pour quels produits électriques et électroniques, seulement les smartphones ?
Pour l’heure, seules cinq catégories de produits sont concernées par l’indice de réparabilité, à savoir :
- les lave-linge,
- les téléviseurs,
- les smartphones,
- les PC portables
- et les tondeuses à gazon.
Comment calculer l’indice de réparabilité et être au vert ?
C’est du légal à la base, donc toujours un peu obscur. On vous les traduit ici, sans le jargon. Pour que le produit ait une bonne note, il faut globalement :
1. Qu’on puisse facilement trouver la documentation pour le réparer.
2. Pouvoir le démonter, avoir accès aux différentes parties, avec des outils qu’on a une chance d’avoir chez soi (accessoirement, les mêmes que ceux qu’on sait nommer !).
3. Trouver facilement les pièces détachées.
4. Que les pièces détachées soient peu couteuses ou à un prix raisonnable.
En plus de cela, la note tient compte de critères spécifiques à la catégorie d’équipements concernée. On vous met le lien vers le site officiel pour les plus motivés d’entre vous pour mieux comprendre comment est calculé l’indice de réparabilité.
Mais alors, c’est une étiquette qui ne servira qu’aux bricoleurs ?
Pas du tout ! Si votre smartphone a un indice de réparabilité élevé, ça ne veut pas forcément dire que vous devrez le réparer vous-même. Simplement qu’il peut être réparé facilement.
Donc si vous avez accès à des réparateurs et que vous avez de quoi transporter votre appareil. Pour les puristes dont on admire les mollets en secret, tous les appareils concernés rentrent dans un vélo cargo, pas mal. Bref, tout devrait bien se passer. Il y a peut-être même un repair café près de chez vous ?
Electro Dépôt plus que prêt 🚀
Alors où trouver l’indice de réparabilité de mon lave-linge ? Directement sur l’étiquette.
Donc chaque magasin gère la présentation différemment.
Pour les étiquettes, nous, on n’a pas fait les choses à moitié, on vous le dit. On a mis l’indice en grand et en bien visible, car le taux de réparation est vraiment un critère important. Faut que ça se voie en magasin !
D’ailleurs côté réparabilité, nous n’avons pas attendu que le gouvernement nous donne ces objectifs pour passer à l’action. On est déjà associé depuis plus d’un an à Spareka pour vous proposer des pièces détachées et vous aider à réparer votre électroménager ! On vous propose les pièces détachées de plus de 90% des produits des marques Electro Dépôt. Qui dit mieux ?
> D’ailleurs, Spareka explique comment calculer l’indice de réparabilité très en détail ici en vidéo.
Un méga plus pour la réduction des déchets en 2021 !
On l’aurait presque oubliée, mais la première façon de moins jeter, et donc d’avoir moins de déchets, c’est de moins acheter. Donc pour moins acheter, il faut repousser le prochain acte d’achat : faire durer nos produits et nos équipements le plus loooooooongtemps possible.
Ça veut dire bien les entretenir, bien sûr, mais ça veut surtout dire quelque chose qu’on doit bien reconnaitre qu’on n’a plus l’habitude de faire tant c’est facile de racheter : réparer en cas de panne. Une bonne habitude à prendre pour faire réussir la transition écologique. Avec nos bons gestes de réduction des déchets bien sûr 🙂
Quand est-ce qu’on saura si on a gagné ?
Le jour où il n’y aura plus la queue à la déchèterie !
Il y aura encore de la route à faire pour limiter la surconsommation, mais c’est franchement un bon début…